....bienvenue chez moi


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Bienvenue dans mon nouvel espace
"le crayon et la plume"
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mardi 25 juin 2013

*Carte postale...



Carte postale

"Je t'écris de dessous la tente
Tandis que meurt ce jour d'été
Où floraison éblouissante
Dans le ciel à peine bleuté
Une canonnade éclatante
Se fane avant d'avoir été"

Guillaume Apollinaire



samedi 22 juin 2013

^L'arbre..



Celui d' or riant, l'est levant qui assèche,
Celui d'occident qui baigne de vie fertile l'arbre du nombril de la terre...
est souvent rang versé..
ce retourne bang provient d'une vision du seul oeil et de la l'hume-hier dans la croix et sens des êtres.

C'est du haut qu'ils puisent la vie, c'est d'en bas qu'ils s'efforcent de la faire peiner très.

De là ce rang versement des hymnes âges : la ramure joue les racines profondes, les racines celui des branches.
La vie à  rive du ciel  pénètre la terre.

... il est cet arbre  source de vie, au tronc tressé vers le ciel,... saint beau lys la force,  vit de sa cime attirée par la lumière.. traverse le ciel..

Grand, très grand, il est au centre de la terre.. il grandit encore, grandit devient puissant  dans sa verticalité, .la vie circule. avec la sève.. .il  arrive à toucher le ciel, en ascension, sa vue parvient jusqu'aux confins de la terre..
L'arbre du monde... 

Den

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mercredi 19 juin 2013

...*Thétis, Océanides..



Soeurs de Thétis, Océanides,
divinités des eaux claires et des fontaines,
vous engendrez et élevez des héros.

Voleuses d'enfants,
vous troublez l'esprit des hommes
à l'épiphanie des nymphes fascinantes,
et gare au milieu du jour
à qui vous découvre sortant de l'eau...

Tentatrices fatales, démones filles diaboliques
impétueuses bacchantes,
ensorceleuses envoûtantes
aux queues-croupes ondulantes,
vous amenez, et la folie, et la possession...

Den


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dimanche 16 juin 2013

*...La moitié de l'Art


"La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent,
 la moitié de l'Art
 dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable".

 Charles Baudelaire




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samedi 15 juin 2013

*Oublier..





"Nous vivons dans l'oubli de nos métamorphoses"

Paul Eluard
le dur désir de durer

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(Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)

émission du 15 juin 2013

"Ce qui fut se refait"

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lundi 10 juin 2013

* J'ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides....




... (...)  "La douceur d'aujourd'hui a écrit quelques pages. Il ne me reste plus qu'à les recopier. Dire les choses avec de l'encre qui est une chose pareille aux autres : soumise, éclairante dans la paix du soir.

Vous m'avez offert un bouquet de sept roses, autant que de jours de la semaine. Elles brûlent dans l'air limpide. Elles s'ouvrent dans la chambre profonde comme un ciel. Avec le soir, elles se referment sur votre absence. Elle contient tout autant d'infini que la présence. J'ai appris cela dans l'attente. J'ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides".... (....)

Christian Bobin
Souveraineté du vide
Lettres d'or


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samedi 8 juin 2013

*La dernière lumière s'en va....

...(...) "Il y a un temps où ce n'est plus le jour, et ce n'est pas encore la nuit. Il y a bien du bleu dans le ciel, mais c'est une couleur pour mémoire, une couleur pour mourir. On voit ce qui reste du bleu, et on n'y croit pas.

La dernière lumière s'en va. Elle a fini son travail qui était d'éclairer les yeux et d'orienter les pensées, et maintenant elle s'en va. Elle glisse du ciel sur les arbres, puis des arbres sur la terre.

Quand elle touche le sol, elle est toute noire et froide. On regarde. Ce n'est qu'à cette heure-là que l'on peut commencer à regarder les choses, ou sa vie : c'est qu'il nous faut un peu d'obscur pour bien voir, étant nous-mêmes composés de clair et de sombre.

Dehors, il y a les étoiles. Elles sont comme des clous enfoncés dans le ciel, de l'autre côté, du côté où l'on ne sait pas. Elles brillent, dépassant légèrement par leur pointe. Un vent noir passe sur les chemins, dessous les pierres, entre les haies. Il traverse toutes choses comme une parole d'eau pure. Il fait comme un murmure disant que tout va bien, que l'on peut sans regret baisser les paupières, et entrer lentement dans l'ondée d'un sommeil. Dedans, il y a le silence de la maison. Le livre des heures, ouvert à la page du repas. On coupe le pain blanc. On verse une poignée de couleurs dans une eau frémissante". (...)

Christian Bobin
Souveraineté du vide
Lettres d'or



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jeudi 6 juin 2013

*18 janvier 1977



"J'ai de la difficulté à écrire.
Une formidable envie d'écrire et puis, devant la page, plus rien. Ce n'est pas que la vague qui roulait en moi s'est retirée. Non. C'est qu'il n'y a même plus d'eau là où je sentais un océan. Je prends le cahier, le Bic, je me dis que la vague va déferler et puis, rien qu'à voir le papier blanc, je reste avec mon Bic en main comme si c'était une cuillère ou un couteau. Je n'en ai pas besoin. Rien.
Et pourtant il y a en moi ce gros livre étouffant que je n'ai jamais écrit. 
Quel effort pour chercher sa cachette !
Et comment l'en extirper ?"

Marie Cardinal
L'Inédit
Grasset Annika Parance Editeur

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