....bienvenue chez moi
*****
Bienvenue dans mon nouvel espace
"le crayon et la plume"
*****
lundi 27 mai 2013
dimanche 26 mai 2013
samedi 25 mai 2013
mardi 21 mai 2013
lundi 20 mai 2013
dimanche 19 mai 2013
vendredi 17 mai 2013
*Le noir n'est pas une couleur, il est lumière...
Le noir vibre d'intensité chez Pierre Soulages.
Il n'est pas une couleur, il est lumière.
"noir-lumière ou outre-noir".
"un noir qui cessant de l'être, devient émetteur de clarté, de lumière secrète".
La lumière s'incruste, s'intègre.
La lumière s'incruste, s'intègre.
"C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche" (1953)
dans le brou de noix, les encres, les gouaches sur papier, peintures sur toile, le regard est absorbé
par la matière épaisse.
Happé par le plus que noir, en lévitation,, par l'expression du Maître, son langage, ses codes..
il traverse celui qui le regarde..
parfois le blanc s'invite sur ses tableaux... , comme par surprise...
Cloison dans l'espace.
Césure.
Variation sur le même thème.
Pourtant toujours autre...
Cloison dans l'espace.
Césure.
Variation sur le même thème.
Pourtant toujours autre...
jeudi 16 mai 2013
*L'arbre et le désert..
L'arbre est seul en son milieu de nulle part
sur pied
sur pied
Il a grandi dans ce désert quand il était moins assoiffé..
De la terre le plus isolé
Il pleure la nuit je crois.
Solitaire contre la sécheresse il s'est élevé
L'homme artiste l'a dessiné arbre de vie
A l'Eden en créant un jardin fleuri
Rendant la nature jolie
Il aurait pu tout aussi bien le peindre
Pareil à
Pareil à
Une aquarelle de Marie Laurencin,
En creux et en reliefs
Le sculpter en libérant son imagination furtive..
Pour un dernier voyage
Magnifier sa beauté
Son âme raconter
Passer.
Il a écorcé écorché son tronc gracile
Utilisé ses fibres
Transformées en petites cordes, en liens assortis,
En tresses de hamacs,
en vêtement de nomade
Den
***
mercredi 15 mai 2013
*Dans le désir et dans l'élan...
"La vraie beauté ne réside pas seulement dans ce qui est déjà donné comme beauté ;
elle est presque avant tout dans le désir et dans l'élan.
Elle est un advenir, et la dimension de l'esprit ou de l'âme lui est vitale.
De ce fait, elle est régie par le principe de vie".
François Cheng
Cinq méditations sur la beauté
Editions Albin Michel,
2006, p. 30-31
***
mardi 14 mai 2013
dimanche 12 mai 2013
*Camille Pissarro et les ports normands...
Le peintre des ports normands.
C'est son ami et peintre Claude Monet qui incite Pissarro à débarquer à Rouen... et découvrir la ville.
Effectivement c'est un choc pictural.
Il découvre la ville, et ses nombreuses facettes.
On est en 1883,
des ses tableaux, "il a tâché de donner une idée du mouvement, de la vie, de l'atmosphère du port,
si peuplé de bateaux fumants, des ponts, des cheminées, des quartiers de la ville dans la brume,
le brouillard, le soleil couchant.... "
..."en fait, j'ai fait ce que j'ai vu et senti"...
De Rouen, ses pas le porteront vers Dieppe, le Havre, sa dernière campagne de travail...
***
Ce Père de l'impressionnisme... a eu pour élève Paul Cézanne et Paul Gaugin...
le premier disait de lui.. "ce fut un père pour moi. C'était un homme à consulter, et quelque chose comme le bon Dieu.."
Pissarro dans les ports
Rouen - Dieppe - Le Havre
27 avril - 29 septembre 2013
Musée d'Art Moderne
André Malraux
Le Havre
***
Rouen - Dieppe - Le Havre
27 avril - 29 septembre 2013
Musée d'Art Moderne
André Malraux
Le Havre
***
jeudi 9 mai 2013
*Le Moulin de Daudet à Fontvieille...
"Tout autour du village, les collines étaient couvertes de moulins à vent.
De droite et de gauche, on ne voyait que des ailes qui viraient au mistral par-dessus les pins,
des ribambelles de petits ânes chargés de sacs, montant et dévalant le long des chemins ; et toute la semaine
c'était plaisir d'entendre sur les hauteurs le bruit des fouets, le craquement de la toile, et le dia hue ! des aides-meuniers...
Le dimanche nous allions aux moulins, par bandes. Là-haut, les meuniers payaient le muscat.
Les meunières étaient belles comme des reines, avec leurs fichus de dentelles, et leurs croix d'or.
Moi, j'apportais mon fifre, et jusqu'à la noire nuit, on dansait les farandoles.
Ces moulins-là, voyez-vous, faisaient la joie et la richesse de notre pays".
Les Lettres de mon Moulin - Le secret de Maître Cornille
Alphonse Daudet
***
***
Moi, je suis descendue des montagnes d'Albin Delpech, derrière les Pyrénées,
à la recherche de son temps perdu,....
J'ai abandonné à regret le "safari photo" pour mes petits... situé en Afrique du Sud...
et j'ai rejoint avec grand bonheur la route qui s'enroule sur d'autres collines provençales que les miennes, du côté d'Aix,.... au sud-ouest du massif des Alpilles, au nord de la Crau
pas loin d'Arles..
et là...
J'ai aperçu de loin les ailes du moulin des collines, celui de Daudet, appelé aussi Saint Pierre, ou le Ribet,
qui fait face au vent dominant, le Mistral...
il s'accroche désesperement à ses pentes...
Dans la région, on raconte que les collines de Fontvieille recevraient jusqu'à trente-deux vents différents !
boun dièu !
.
....ça c'était avant...
Depuis, malheureusement, le moulin est fermé.
Nulle visite possible.
Son propriétaire l'a cédé en bail à la commune de Fontvieille.
Celle-ci y a installé un Musée, et l'a animé.
Depuis fin décembre 2011, le propriétaire n'a pas jugé utile de renouveler le bail.
Une procédure est donc en cours...!
ce qui est fort regrettable pour ce site connu dans le monde entier,
et qui attirait de nombreux touristes !
Qu'aurait pensé Alphonse Daudet de tout cela ?
Den
***
lundi 6 mai 2013
*Ici, tout était simple, clair, sans confusion. (...)
"Quel spectacle inattendu !
Sur le fond jaune parfaitement translucide, apparaissaient des filaments noirs clairsemés, lisses et fins, ou épais et épineux, en même temps que des corps noirs, triangulaires, étoilés, ou en fuseau ! On aurait pu penser qu'il s'agissait de dessins à l'encre de chine sur un papier japonais transparent. (...)
Ici, tout était simple, clair, sans confusion. (...)
Une fibre élancée qui naissait de la cellule s'étendait sur des distances considérables et s'ouvrait soudain en un éventail, d'où jaillissaient d'innombrables fibres.
L'oeil, étonné, ne pouvait être arraché à cette contemplation. (...)
La technique dont on avait rêvé est une réalité" !
Santiago Ramon y Cajal. La texture du système nerveux de l'homme et des vertébrés.
In : Carl Schoonover. Portraits of the mind.
(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 4 mai 2013
"Clarté"
dimanche 5 mai 2013
jeudi 2 mai 2013
*Je me décalque dans le grand blanc de la page....
"Je me décalque dans le grand blanc
de la page
Avec mon encre j'efface le néant
de la communication
J'étale au stylo ma botanique primaire
Parfois je m'incorpore dans un fait divers
Parfois je place un verbe sur un visage
Parfois l'écho de ma détresse se réfléchit
mal derrière le parapet des mots
Mon tremplin
n'a que l'épaisseur de l'encre"
Michel Dansel
Bastingages
(le Guichen)
mercredi 1 mai 2013
*Muguet...
......"Cloches naïves du muguet,
Carillonnez ! car voici mai !
Sous une averse de lumière,
Les arbres chantent au verger,
Et les graines du potager
Sortent en riant de la terre.
Carillonnez ! car voici mai !
Cloches naïves du muguet !
Les yeux brillants, l'âme légère,
Les fillettes s'en vont au bois,
Rejoindre les fées qui, déjà,
Dansent en rond sur la bruyère.
Carillonnez ! car voici mai !
Cloches naïves du Muguet !"
Maurice Carême
La lanterne magique
***
Inscription à :
Articles (Atom)