....bienvenue chez moi


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Bienvenue dans mon nouvel espace
"le crayon et la plume"
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lundi 27 mai 2013

*.. Que devient alors le souvenir....




"Qui veut se souvenir  doit se confier à l'oubli, à ce risque qu'est l'oubli absolu, et à ce beau hasard que devient alors le souvenir"


Maurice Blanchot

le livre à venir


(Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)

émission du 18 mai 2013


"la mémoire et l'oubli"



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dimanche 26 mai 2013

*Dans l'insolence du dimanche...


"...Dans l'insolence du dimanche
j'écrème la végétation.

Dans l'escalier du temps
je manque des marches.

Dans la spirale de l'amour
je me dévoile.

Dans l'espace humain
il y a toujours une main à saisir"..

Michel Dansel
Bastingages
(le Guichen)

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samedi 25 mai 2013

*Bonne fête maman.....


Une bonne fête à toutes les mamans !

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mardi 21 mai 2013

*La poésie....



"La poésie est le soleil qui ruisselle à travers les mailles du matin"

Lawrence Ferlinghetti





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lundi 20 mai 2013

*Etoile....


Ragaillardie par la chaleur du jour
tu exploses vers le ciel
revêtue de ta robe délicatement bleu  délavé

ton coeur double
est  presque rougêatre

Etoile...


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dimanche 19 mai 2013

*Pétales de papier



Pétales de beauté
Vous inondez l'espace.


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vendredi 17 mai 2013

*Le noir n'est pas une couleur, il est lumière...


Le noir vibre d'intensité chez Pierre Soulages.

Il n'est pas une couleur, il est lumière.

"noir-lumière ou outre-noir".

"un noir qui cessant de l'être, devient émetteur de clarté, de lumière secrète".

La lumière s'incruste, s'intègre.

"C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche" (1953)



dans le brou de noix, les encres, les gouaches sur papier, peintures sur toile, le regard est absorbé
par la matière épaisse.

Happé par le  plus que noir, en lévitation,, par l'expression du Maître, son langage, ses codes..
il traverse celui qui le regarde..

parfois le blanc s'invite sur ses tableaux... , comme par surprise...

Cloison dans l'espace.
Césure.

Variation sur le même thème.
Pourtant toujours autre...

"une peinture est une organisation, un ensemble de relation entre des formes
sur laquelle viennent se faire et se défaire les sens qu'on lui prête" (1948)





"Je fais de la peinture pour que celui qui la regarde
 puisse se retrouver face à elle, seul avec lui-même".






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jeudi 16 mai 2013

*L'arbre et le désert..



L'arbre est seul en son milieu de nulle part 
sur pied
Il a grandi dans ce désert quand il était moins assoiffé..
De la terre le plus isolé 
Il pleure la nuit je crois.
Solitaire contre la sécheresse  il s'est élevé

L'homme artiste l'a dessiné arbre de vie
A l'Eden en créant un jardin fleuri
Rendant  la nature jolie

Il aurait pu tout aussi bien  le peindre
Pareil à
Une aquarelle de Marie Laurencin,
En creux et en reliefs
Le sculpter en libérant son imagination furtive..
Pour un dernier voyage
Magnifier sa beauté
Son âme raconter 
Passer.

Il a écorcé écorché son tronc gracile 
 Utilisé ses fibres
Transformées en petites cordes, en liens assortis,
En tresses de hamacs, 
en vêtement de nomade

Den


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mercredi 15 mai 2013

*Dans le désir et dans l'élan...





"La vraie beauté ne réside pas seulement dans ce qui est déjà donné comme beauté ;
elle est presque avant tout dans le désir et dans l'élan.
Elle est un advenir, et la dimension de l'esprit ou de l'âme lui est vitale.
De ce fait, elle est régie par le principe de vie".

François Cheng
Cinq méditations  sur la beauté
Editions Albin Michel,
2006, p. 30-31

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mardi 14 mai 2013

*demeurer des enfants...


"Les enfants réalisent ce miracle adorable de demeurer des enfants et de voir par nos yeux"

Citation de René Char
Fureur et Mystère (1948)





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dimanche 12 mai 2013

*Camille Pissarro et les ports normands...


Le peintre des ports normands.

C'est son ami et peintre Claude Monet qui incite Pissarro à débarquer à Rouen... et découvrir la ville.
Effectivement c'est un choc pictural.
Il découvre la ville, et ses nombreuses facettes.
On est en 1883,
des ses tableaux, "il a tâché de donner une idée du mouvement, de la vie, de l'atmosphère du port, 
si peuplé de bateaux fumants, des ponts, des cheminées, des quartiers de la ville dans la brume, 
le brouillard, le soleil couchant.... "

..."en fait, j'ai fait ce que j'ai vu et senti"...

De Rouen, ses pas le porteront vers Dieppe, le Havre, sa dernière campagne de travail...

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Ce Père de l'impressionnisme... a eu pour élève Paul Cézanne et Paul Gaugin...
le premier  disait de lui.. "ce fut un père pour moi. C'était un homme à consulter, et quelque chose comme le bon Dieu.."

.. "l'humble et colossal Pissarro.." il disait..

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Pissarro dans les ports
Rouen - Dieppe - Le Havre
27 avril - 29 septembre 2013
Musée d'Art Moderne
André Malraux
Le Havre

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jeudi 9 mai 2013

*Le Moulin de Daudet à Fontvieille...



"Tout autour du village, les collines étaient couvertes de moulins à vent.
De droite et de gauche, on ne voyait que des ailes qui viraient au mistral par-dessus les pins, 
des ribambelles de petits ânes chargés de sacs, montant et dévalant le long des chemins ; et toute la semaine 
c'était plaisir d'entendre sur les hauteurs le bruit des fouets, le craquement de la toile, et le dia hue ! des aides-meuniers... 
Le dimanche nous allions aux moulins, par bandes. Là-haut, les meuniers payaient le muscat.
Les meunières étaient belles comme des reines, avec leurs fichus de dentelles, et leurs croix d'or.
Moi, j'apportais mon fifre, et jusqu'à la noire nuit, on dansait  les farandoles. 
Ces moulins-là, voyez-vous, faisaient la joie et la richesse de notre pays".

Les Lettres de mon Moulin - Le secret de Maître Cornille

Alphonse Daudet

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Moi, je suis descendue des montagnes d'Albin Delpech, derrière les Pyrénées,
à la recherche de son temps perdu,....

J'ai abandonné à regret le "safari photo" pour mes petits... situé en Afrique du Sud...

et j'ai rejoint avec grand bonheur la route qui s'enroule sur d'autres collines provençales que les miennes, du  côté d'Aix,.... au sud-ouest du massif des Alpilles, au nord de la Crau
pas loin d'Arles..

et là...

J'ai aperçu de loin les ailes du moulin des collines, celui de Daudet, appelé aussi Saint Pierre, ou le Ribet,
qui fait face au vent dominant, le Mistral...
il s'accroche désesperement à ses pentes...

Dans la région, on raconte  que les collines de Fontvieille recevraient  jusqu'à trente-deux vents différents !
boun dièu !
.


....ça c'était avant...

Depuis, malheureusement, le moulin est fermé.
Nulle visite possible.
Son propriétaire l'a cédé en bail à la commune de Fontvieille.
Celle-ci y a installé un Musée, et l'a animé.
Depuis fin décembre 2011, le propriétaire n'a pas jugé utile de renouveler le bail.
Une procédure est donc en cours...!

ce qui est fort regrettable pour ce site connu dans le monde entier,
et qui attirait de nombreux touristes !

Qu'aurait pensé Alphonse Daudet de tout cela ?

Den



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lundi 6 mai 2013

*Ici, tout était simple, clair, sans confusion. (...)


"Quel spectacle inattendu ! 
Sur le fond jaune parfaitement translucide, apparaissaient des filaments noirs clairsemés, lisses et fins, ou épais et épineux, en même temps que des corps noirs, triangulaires, étoilés, ou en fuseau ! On aurait pu penser qu'il s'agissait de dessins à l'encre de chine  sur un papier japonais transparent. (...)
Ici, tout était simple, clair, sans confusion. (...)
Une fibre élancée qui naissait de la cellule s'étendait sur des distances considérables et s'ouvrait soudain en un éventail, d'où jaillissaient d'innombrables fibres. 
L'oeil, étonné, ne pouvait être arraché à cette contemplation. (...)
La technique dont on avait rêvé est une réalité" !

Santiago Ramon y Cajal. La texture du système nerveux de l'homme et des vertébrés. 
In : Carl Schoonover. Portraits of the mind.

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 4 mai 2013

"Clarté"





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dimanche 5 mai 2013

*Comprendre ce qui est vu (...)

"Le visible ne suffit pas  pour comprendre ce qui est vu (...).
Le visible ne s'interprète qu'en référant à l'invisible".

Pascal Quignard 
Sur le Jadis

(Réf. Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 4 mai 2013
"Clarté"






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jeudi 2 mai 2013

*Je me décalque dans le grand blanc de la page....


"Je me décalque dans le grand blanc
de la page
Avec mon encre j'efface le néant
de la communication
J'étale au stylo ma botanique primaire
Parfois je m'incorpore dans un fait divers
Parfois je place un verbe sur un visage
Parfois l'écho de ma détresse se réfléchit
mal derrière le parapet des mots
Mon tremplin
n'a que l'épaisseur de l'encre"

Michel Dansel
Bastingages
(le Guichen)


mercredi 1 mai 2013

*Muguet...


......"Cloches naïves du muguet,
Carillonnez  ! car voici mai !

Sous une averse de lumière,
Les arbres chantent au verger,
Et les graines du potager
Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici mai !
Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l'âme légère,
Les fillettes s'en vont au bois,
Rejoindre les fées qui, déjà,
Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici mai !
Cloches naïves du Muguet !"

Maurice Carême
La lanterne magique


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