"C'était dans un pays de collines parfaites et de vergers.
Dans une petite ville tranquille où tout le monde se saluait droit dans les yeux.
C'était il y a bien des années ; je n'étais encore qu'un enfant et tout me paraissait définitivement grand :
le jardin de mon père, la ville, le bâtiment de l'école, le terrain de foot...
J'avais un ami. Un vrai.
Oskar.
de chez nous à chez lui, ce n'était pas très loin.
On pouvait revenir de l'école ensemble presque tout le chemin.
Il n'y avait que la dernière rue qui nous séparait.
Et encore : pas pour longtemps !
Une fois le goûter et les devoirs avalés, il suffisait de courir au fond
du jardin jusqu'à la hauteur des ruches de mon père, de sauter
par-dessus la barrière pour apercevoir sa maison à l'autre bout de la
rue".
Le temps des mots à voix basse
Anne-Lise Grobéty
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