Où es-tu ?
Je te cherche au-dessus du bel horizon dans ce qui respire encore
Dans chaque souffle d'air le long des sentiers aux odeurs parfumées
Dans chaque brin d'herbe
Chaque feuillage
Chaque pin centenaire
Chaque chêne Kermès que le mistral décoiffe et libère
Dans la poussière qu'il soulève
Dans les paysages de ton enfance.
Près du sOleil qui réchauffe près de la lune qui embrase
Je te cherche près de la pierre moussue
Je te cherche.
J'ai surpris ta présence pas si loin
Celle qui palpite le long des chemins pierreux brûlants
Comme une flamme suspendue à tes éclats de rire
Ton humour ta respiration tes attentions tes mystères
Les ors de tes mains qui tourbillonnent tout autour
Toi le Grand Voyageur
l'Homme conquérant au sourire rayonnant
Dans ce temps déplacé, les nuages jouent avec leur ombre grisée...
L'on ne peut transcrire en mots
Son trop rempli de peine.
Mais la vie derrière son grand paravent se renouvelle et nous emporte
Avec ses moissons dans une pluie de lumière qui se partage dans l'éterne-été.
Le paysage est sublime là-haut et se dessine au-dessus de ta montagne,
Toi l'Homme d'aile, d'elle, superbement peinte et repeinte,
Et toi qui à présent reposes libre à ses côtés,
Témoin éternel de sa beauté harmonieuse dont tu ne te lasses,
Près de ses crêtes blanchies qui se colorent suivant le temps.
Elle t'appartient désormais.
Le ciel azur est transparent et joue du violon avec le vent,
Et vibre suspendu près de l'astre brillant.
J'ai cueilli pour toi une brindille aux cent parfums qui espère
Dans sa simplicité du jour d'hui.
Je musarde à te chercher toi le précieux, le fragile qui grandit
Quand j'ai accepté d'être en paix et mère-veillée pleine d'amour durable,
Bien accordée.
La beauté de l'âme ardente se porte belle et bien
Dans la majesté de la finitude du couchant
Quand l'éclair renaît en écho familier
Dans l'enraciné.
Den
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