....bienvenue chez moi
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Bienvenue dans mon nouvel espace
"le crayon et la plume"
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mardi 24 septembre 2013
dimanche 22 septembre 2013
dimanche 15 septembre 2013
samedi 14 septembre 2013
... *Le vent sur le livre souffle, et les mots se courbent...
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Galion - huile sur toile 116 x 89 - Jean-Daniel HIRVOY |
Le vent sur le livre souffle, et les mots se courbent, se balancent, hésitants.
Mon paysage est décoloré, comme mon antre, mon refuge.
Dommage !
Prenons la plume, et écrivons, si je le peux..
A tâtons.
Silencieux matin d'automne, je m'évanouis comme un grand vaisseau au teint marron glacé.
Le vent soulève la lave en fusion près du cratère bouillonnant, toutes les lumières de la terre.
Puis je me faufile entre les pages, entre les lignes, entre les mots, allant partout, n'importe où, fluide comme l'eau et le vent réunis.
Den
vendredi 13 septembre 2013
.....* Il y avait "de la mer" ,comme disent les matelots...
"Ce matin le vent était violent, la Méditerranée bondissait joyeusement ; il y avait "de la mer", comme disent les matelots.
Ce n'étaient pas les larges lames de l'océan, qui vont devant elles et qui se déroulent royalement dans l'immensité ; c'étaient les houles courtes, brusques, furieuses.
![]() |
L'Océan est à son aise, il tourne autour du monde ; la Méditerranée est dans un vase où le vent la secoue. C'est ce qui lui donne cette vague haletante, brève et trapue. |
Le flot se ramasse et lutte.
Il a autant de colère que le flot de l'Océan et moins d'espace.
De là ces effrayantes tempêtes de la Méditerranée".
Album, 30 septembre 1839.
K. Renou
Victor Hugo
en voyage
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samedi 7 septembre 2013
..*Tu pourras, pendant la pluie, prévoir et reconnaître le retour du soleil...
"A des signes non moins certains, tu pourras, pendant la pluie, prévoir et reconnaître
le retour du soleil et des beaux jours.
Car alors l'éclat des étoiles ne semble point pâli ni la Lune à son lever emprunter
sa lumière aux rayons de son frère ; on ne voit pas non plus de minces flocons de laine
être emportés à travers le ciel ; les alcyons chers à Thétis ne déploient pas leurs plumes
sur le rivage aux rayons d'un tiède soleil, et les porcs immondes ne songent plus à mettre
en pièces avec leurs groins et à éparpiller des bottes de foin.
Mais les brouillards descendent toujours plus bas et s'étendent sur la plaine ;
et, observant du haut d'une terrasse le coucher du soleil, le hibou, vainement,
exécute son chant tardif. Très haut, dans l'air translucide, apparaît Nisus et Scylla est punie
pour le cheveu de pourpre ; de quelque côté qu'elle s'enfuie, en fendant l'éther léger de ses ailes,
voici qu'ennemi acharné, Nisus à grand fracas la poursuit dans les airs ;
partout où Nisus s'élance dans les airs, elle s'enfuit en fendant rapidement l'éther léger de ses ailes".
Virgile
Les Géorgiques
(extrait)
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mardi 3 septembre 2013
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