Coquelicot tremblant sous le crayon sanguine Agite l'infini de la page bleu-nuit Accroche ainsi le ciel à mi-nuit, aucun bruit, Balance la tête sang rouge mandarine.
Ta tête, ta tige effrayées par le vent Tachent le champ de cent couleurs ensoleillées, Enflammé là par ton sourire émerveillé, Car tu rêves d'ailleurs, de plus loin, ou d'antan.
Pavot coquelicot, ou encore ponceau, Tu inondes le pré de replis abyssaux Ton regard assuré tu attaches le mien ;
Le lien ainsi uni, savamment partagé, Tu iras bien plus loin, bien plus haut que les cieux, Peut-être réunis par ceux qu'on nomme Dieux.
Den
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