J'ai abandonné dans le coin de la page
quelques mots oubliés, en rafales avalées,
l'hésitation s'épuise mais gagne du terrain.
J'y reviendrai. Le désir flotte, en berne.
J'ai abandonné l'encrier, le piquant de la plume
et me faufilerai au-delà de la page,
à nouveau entre mes mots, je me glisserai dans les allées de la phrase..
La rentrée dévore mon temps qui prend des allures douces d'envie, d'autre.
Je dois faire. Le vide ferai.
L'espace plein de néant a repris sa place d'harmonie, au bord du silence,
le désordre a tout dévoré, les mots les phrases se replaceront comme ils doivent sur la page interrogative et s'orneront de fils de soie.
Pour l'instant je n'entends que la plainte evanescente du vent, s'estomper peu à peu jusqu'à ne plus pouvoir, sur la feuille, qu'une hésitation à trouver le mot englouti par le roulis des vagues, qui perdure.. dans l'ombre à chercher une étoile, les yeux scrutant le ciel, emporteront l'espoir sur le coin du cahier, à la nuit tombée... le vent s'éloignera..
Den
***
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